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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 13:09

Olafur-Arnalds.jpg

 

Label: Erased Tapes

Genre: Néoclassique, ambiant

Sortie: Février 2012

 

 

Déjà 3 albums et 3 EP pour Monsieur Olafur Arnalds. L'artiste n'est donc pas à son premier coup d'essai. Né en Irlande en 1987, il commence à étudier la musique classique dès l'âge de 5 ans. S'en suit la consécration du milieu artistique avec le soutient d'artistes comme Bjork...

 

Intéressons nous plus particulièrement à son dernier travail Another Happy Day. Un intitulé étrange à l'écoute de l'album qui apparaît lui beaucoup plus sombre que ce qui laissait présager. Le ton est dit, le musicien irlandais est donc là pour nous emmener dans les abysses de la mélancolie . Pour cela, la recette est la même: mélodies minimalistes, structures progressives (à l'image de Autumn Day), choix particulier dans les harmonies. Bref, de la musique classique avec une touche très cinématographique. Il vous faudra attendre la dernière chanson (Everything Must Change) pour avoir du beat. C'est comme ça avec Olafur Arnald, du classique contemporain à la frontière entre la musique de film, la musique classique et l'electronica. La progression de l'album est juste remarquable ainsi que la qualité de l'ensemble, aucune track n'est à jeter. Another Happy Day s'avère être l'un des meilleurs albums de ce jeune artiste, assez accessible pour l'auditeur mais extrêmement riche pour que ce dernier puisse en apprécier tout les détails.

 

Olafur Arnalds ne se réinvente pas mais ne déçoit pas dans cet album. D'une qualité remarquable le duo violons piano vous plongera dans une autre monde pendant 30 belles minutes.

Vous pourrez trouver des centaines de métaphores à l'écoute de ce chef d’œuvre tellement l'artiste arrive à nous peindre des images en musiques.

 

«Toute musique qui ne peint rien n'est que du bruit» Jean d'Alembert  

Kartela

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 12:31

swod-sekunden.jpg

 

Label:City centre office

Sortie:2007

Genre: Ambiant, Electronica

 

 

Swod est un groupe très mystérieux dont on ne connaît que peux de choses, excepté le fait qu'il est composé de Oliver Doerell et Stephan Wöhrmann deux musiciens berlinois.

 

Le travail remarquable de leur dernier opus «Drei» m'avait donné envie de me plonger plus ardemment dans leur musique. Il y a d'ailleurs très peu de différence entre ces deux merveilles, la musique de Swod est toujours d'une sublime élégance. Le groupe berlinois nous peint ici de nobles paysages nordiques grâce à la délicatesse du piano et de sa lenteur. On pourrait prolonger la métaphore filé plus loin, les couleurs seraient le son et les dessins les mélodies. La musique néoclassique dans son élan de splendeur le plus total arrive à nous partager une sorte de carte mentale de ces paysages, ce qui amène l'auditeur à de profondes émotions de mélancolie. Paradoxalement La musique de Swod bien que très simple d’apparence arrive à nous surprendre grâce au talent incomparable de ce groupe dans le choix des accords et des notes, le tout marié bien sur avec des sons brutes modernes et la précision de la production.

 

Un album parfait qui n'a pas vieilli. Entre électronica et ambiant, simplicité et sophistication il y à la musique de Swod dans son extrême beauté

 

« La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être - s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées - la communication des âmes. »

Marcel Proust

 

Kartela

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 17:07


 

earth-angels-of-darkness-demons-of-light-2.jpg

 

 

Genre: Drone/doom

Label: Southern Lord Records

Date de sortie: 13/02/2012

 

Dylan Carlson chef du groupe Earth n’en finit plus de nous surprendre avec la suite et fin du dyptique : Angels of darkness, demons of light. La bande vieille de plus de 20 ans s’éloigne encore un peu plus de leurs origines Doom avec cette dernière production tout juste sortie en mi-février. On aurait pu penser que ce deuxième opus, enregistré à la même période que le premier, ne serait qu’une sorte de bonus tant l’album était bon, que l’on aurait les mêmes influences et les mêmes couleurs…  Il n’en est rien car, chose que l’on pensait alors impossible, Earth nous emmène toujours plus loin.

 

Des premières notes de « Sigil of Brass » jusqu’aux dernières de « The Rakehell » pas une seule seconde de répit n’est accordé à l’auditeur attentif car les détails de cette musique sont innombrables et d’une précision chirurgicale. L’ambiance se rapproche plus du rock et du folk que son prédecesseur, le psychédélisme y est total. L’instrumentalisation est l’un des points fort de l’œuvre et l’utilisation d’un violoncelle fait des ravages au tréfonds de notre âme grâce à sa puissance contenue, son crin larmoyant, et son jeu permanent d’ombre et de lumière avec les guitares et la batterie. Dès lors que l’on fait l’effort de s’immerger dans ces vagues mélodieuses, on n’est alors plus tout à fait sure d’en ressortir indemne; notre esprit sort alors de notre enveloppe charnelle et s’évade dans l’immensité de l’infini. Le temps semble alors se figer et l’on se retrouve totalement prisonnier de l’œuvre imaginée par Carlson. Après 5 tracks et 45 minutes d’engourdissement  auditif, viens l’heure du réveil amer et la vie ne signifie plus grand-chose pour l’auditeur prisonnier cette fois-çi de son propre corps.  Le seul reproche que l’on pourrait faire aux artistes étant peut-être une impression de redondance si l’on ne s’est pas correctement imprégné de l’œuvre.  

 

Cet album est poignant, de par l’émotion qu’il suscite chez l’auditeur attentioné, qui verra plus qu’une succession d’accord cotonneux. Angels of darkness, demons of light II est le digne succéseur de son frêre ainé bien que  l’approche musicale soit différente. Earth au boût de 20 ans arrive encore à instiller du neuf dans le genre du drône où il a jadis été pionnier. Après l’écoute de cette album quelque chose aura changé en vous, quelque chose qui vous incitera à écouter encore et encore cet album, certainement l’un des plus psychédélique que j’aurais écouté, en agissant comme une addiction.

 

Plus besoin de drogue, « Earth : Angels of Darkness, Demons Of Light II » nous suffira amplement.

 

Raphaël Lenoir

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 13:38

Swod-DREI.jpg

 

Note:16/20

Genre:Ambiant Néoclassique

Label:City Centre Office

Date:25-11-2011

 

Vous vous souvenez de Swod ce magnifique groupe de musique néo classique et de leurs deux albums "Gehen" en 2004 et "Sekunden" 2007. Ils sortent leur nouveau LP sur l'excellent label City Center Office et la seul chose que je peux dire c'est que c'est une réussite totale.

 

Comment arriver à boulverser les lois de la musique classique et electronique avec seulement quelques instruments acoustiques et quelques samples de voix minimalistes? Swod réussit avec brio ce challenge en expérimentant les harmonies naturelles de la musique classique. En effet dès la première track de cette album swod prend le risque (justifié) de sortir des harmonies conventionnelles. Le résultat est une expérimentation qui nous surprend et nous tient en haleine tout le long de l'album. Swod sait tout faire, utiliser des arpèges et mélodies extrêmement riches et compliquées ou au contraire jouer la simplicité en utilisant de fines mélodies hypnotiques.Rien n'est laissé au hasard même le bruit de mouche de 'I am Here" est si bien choisi et vous rappelle que swod est un groupe qui fait avant tout de la musique très personnel. 

 

Je ne vois absolument  pas quelle défaut je pourrais trouver dans cet album. Paradoxalement la musique de swod même si elle expérimente est très accessible et ceci grâce aux qualités mélodiques des phrases de piano et de guitare. Je ne sais pas ce qu'attende les réalisateurs de cinéma pour contacter Oliver Doerell et Stephan Wohrmann tant leur musiques possède des qualités cinématographique. 

 

(kartela)

 

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